Nos services

  • Chirurgie Endocrine

    La chirurgie endocrinienne est une branche de la chirurgie spécialisée dans le diagnostic et le traitement des affections des glandes endocrines.

  • Chirurgie Générale

    La chirurgie générale est une branche de la chirurgie qui englobe un large éventail de procédures chirurgicales visant à diagnostiquer, traiter et prévenir les affections et les maladies qui affectent diverses parties du corps.

  • Chirurgie Viscérale

    La chirurgie viscérale, également connue sous le nom de chirurgie abdominale, est une branche de la chirurgie spécialisée dans les interventions chirurgicales relatives aux organes internes de l'abdomen.

    Chirurgie Viscérale

Chirurgie Endocrine

  • La thyroïde est une glande en forme de papillon située dans le cou, devant la trachée. Les deux nerfs qui commandent les cordes vocales s’appellent les nerfs laryngés récurrents et se trouvent juste derrière la thyroïde. On ne peut pas la voir ni la palper sauf lorsqu’elle augmente de volume, car elle provoque alors un gonflement du cou, appelé goitre. La glande thyroïde produit les hormones thyroïdiennes qu’on appelle T4 et T3, contrôlant la croissance et le métabolisme. Si la thyroïde ne fonctionne pas bien, l’organisme consomme de l'énergie plus lentement ou plus rapidement qu’il ne le devrait. Certaines pathologies de la thyroïde peuvent être suivies et traitées avec des médicaments, par exemple l’iode radioactif et les antithyroïdiens. Il existe 4 différentes pathologies de la thyroïde nécessitant une chirurgie : le goitre, le nodule thyroïdien, l’hyperthyroïdie et le cancer de la thyroïde.

    En savoir plus sur :

    Le goitre
    Le nodule thyroïdien
    L’hyperthyroïdie
    Le cancer de la thyroïde
    La chirurgie thyroïdienne

  • Les parathyroïdes sont quatre petites glandes qui se situent dans le cou, autour de la thyroïde. Elles fabriquent et libèrent une hormone, la parathormone (PTH), qui aide à contrôler le taux de calcium dans le sang, dans les os et dans tout l’organisme.

    Très important pour le fonctionnement des systèmes nerveux et musculaire, le calcium est le seul élément qui possède son propre système de régulation : les glandes parathyroïdes. Celles-ci régulent en continu la quantité de calcium dans le sang. Si le niveau de calcium diminue un peu, les parathyroïdes libèrent de la PTH et retirent du calcium pour le déverser dans le sang. A l’inverse, lorsque le taux de calcium dans le sang est élevé, elles s'arrêtent de produire de la PTH. La PTH a aussi un effet sur les reins et indirectement sur l’intestin (par l’intermédiaire de la Vitamine D).

    L’hyperparathyroïdie primaire est caractérisée par une hypercalcémie due à une sécrétion inappropriée de PTH par une ou plusieurs glandes parathyroïdes. Le poids d’une glande parathyroïde normale est d’environ 40 mg et elles mesurent moins d’un centimètre.

    L’hyperparathyroïdie primaire est une des causes les plus fréquentes d’hypercalcémie chez les patients ambulatoires. Elle est liée à un adénome unique dans 80 % des cas. La prévalence de l’hyperparathyroïdie aux États-Unis et en Europe a augmenté depuis le dépistage de routine de la calcémie dans les années 1970. L’hyperparathyroïdie primaire est plus fréquente chez la femme avec un ratio de 3/1, touchant 0.23% des femmes avec un pic d’incidence chez les femmes ménopausées, et une incidence de 3 cas sur 1000 chez les femmes de plus de 65 ans.

    L’hyperparathyroïdie primaire est asymptomatique dans 80% des cas mais les manifestations cliniques présentes sont l’atteinte osseuse, comme l’ostéoporose, des calculs rénaux, les douleurs musculosquelettiques, la faiblesse musculaire et des troubles psychiatriques.

    Le cancer parathyroïdien est une entité rare (<1%).

    Les examens d’imagerie permettent de localiser de façon précise, de spécifier laquelle des quatre glandes parathyroïdes présente un adénome et d’exclure une localisation multiple ou ectopique. Ces examens permettent de prévoir une chirurgie minimale invasive définie par une approche unilatérale, avec une incision de petite taille, guidée par l’imagerie préopératoire, focalisée sur la lésion suspectée. Les examens préopératoires sont l’ultrason (échographie) cervical et le PET à la Choline.



    En savoir plus sur :

    La chirurgie de l’hyperparathyroïdie
    Le pet à la choline

  • Les glandes surrénaliennes se situent sur le bord supérieur et le bord interne des reins. De forme variable selon les espèces, le plus souvent en tricorne, elles mesurent chez l’être humain 3cm de long, 2cm de haut et 1cm d’épaisseur et pèsent 5 grammes. Il existe dans chaque surrénale 2 glandes différentes par leur origine, leur anatomie et leur fonction sécrétoire : la corticosurrénale et la médullosurénale. La glande surrénalienne est séparée en 2 parties, la corticosurrénale qui représente 75% de la surrénale et la médullosurrénale qui représente 25% de la surrénale.

    Le cortex surrénalien est divisé en 3 parties avec la zona glomerulosa, la zona fasciculata et la zona reticularis. En gros, la zone glomérulaire s’occupe de gérer le sel avec la sécrétion d’aldostérone, la zone fasciculée le sucre et la zone réticulée le sexe avec les hormones androgènes.

    La zona glomerulosa représente 15% de la corticosurrénale et synthétise les minéralocorticoïdes à savoir l’aldostérone. En cas de sécrétion inappropriée d’aldostérone, on parle alors d’hyperaldostéronisme primaire ou de syndrome de Conn. L’hyperaldostéronisme primaire entraîne une hypertension associée avec une une diminution du potassium dans le sang. Chez les patients hypertendus qui ne répondent pas à un traitement antihypertensif, il faut penser à rechercher un hyperaldostéronisme primaire.

    Les patients avec un syndrome de Conn vont avoir surtout comme symptômes une hypertension artérielle réfractaire aux médicaments et un taux de potassium dans le sang bas.

    La zone fasciculée synthétise les glucocorticoïdes à savoir le Cortisol et représente 75% de la corticosurrénale. Le cortisol augmente l’appétit et il augmente le taux de sucre. En cas d’excès de production de Cortisol ou d’excès de traitement de Cortisone, on parle de syndrome de Cushing qui se manifeste par les symptômes suivants : l’hypertension artérielle, l’intolérance au glucose, un hirsutisme (plus de poils), les vergetures pourpres, l’obésité abdominale, des ecchymoses, la bosse de bison, un visage arrondi.

    La zone réticulée représente 10% de la corticosurrénale et sécrète les androgènes. Les androgènes influencent la poussée des poils et permettent le maintien et le développement des organes sexuels mâles et un taux bas peut provoquer de l’ostéoporose également.

    La médullosurrénale représente 25% de la surrénale. C’est la principale source d’hormones du groupe des catécholamines. Elle sécrète 80% d’adrénaline et 20% de noradrénaline qui élèvent la pression artérielle.

    Les affections des glandes surrénales ont pour origine un déséquilibre hormonal. Il en existe deux sortes : les maladies hyposécrétrices (insuffisance de sécrétion hormonale) et les maladies hypersécrétrices (excès de sécrétion hormonale). Ces dernières se traitent généralement par chirurgie. Les glandes surrénales peuvent aussi développer des nodules. Dans certains cas, les nodules surrénaliens doivent être enlevés en raison de leur taille ou de leur caractère suspect ou cancéreux.

    En savoir plus:
    Les phéochromocytomes
    Les incidentalomes surrénaliens
    La chirurgie surrénalienne

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